Notre visite chez Jean Dubost

Sur le trajet de notre périple vers la maison familiale auvergnate, nous nous sommes arrêtés pour une visite de l'entreprise Jean Dubost dont vous avez pu voir les jolis couverts les derniers temps sur mes visuels et que je vous avais déjà présentée en quelques lignes dans cet article.

J'étais curieuse de découvrir comment étaient fabriquées ces belles pièces, je me disais que c'était une chouette virée à faire en famille, on passait pas loin et surtout Séverine, la très sympathique responsable de l'activité web et de la communication digitale , et femme d'Alexandre Dubost avait répondu favorablement à la faisabilité de ce moment un peu impromptu, juste avant la fermeture annuelle des lieux pour quelques jours.

Nous avons donc fait un petit crochet par Viscomtat, village au cadre magnifique (mais n'est-ce pas le cas de la majorité des villages auvergnats?!) non loin de Thiers, où se situe l'entreprise familiale depuis 1920.

Séverine Dubost nous a accueilli dans le show-room/ salle de réunion de la marque où il faisait un peu moins chaud que les 35° extérieur et où les enfants se sont tout de suite extasiés (moi et Matthieu aussi, mais de manière un peu moins expansive!!) sur les jolis couverts, les magnifiques couteaux...et les glaces bienvenues, offertes par Séverine !

Nous avons échangé, fait connaissance « pour de vrai » : j'apprécie Instagram qui permet de faire des rencontres virtuelles de qualité (je sais que ce n'est pas toujours le cas, mais j'ai la chance d'être entourée d'une « communauté virtuelle » que je trouve intéressante et bienveillante) qui peuvent se transformer en « moments réels » et enrichissants.

Séverine nous a parlé de l'histoire de l'entreprise et des valeurs qu'elle défend avant de nous emmener visiter les différents postes qui permettent de donner naissance aux couverts.

L'usine était en maintenance, les équipes finissent un peu plus tôt avec la chaleur et surtout c'était le moment où il fallait, comme chaque année, briquer toutes les machines, nettoyer, ranger...et j'imagine que ce n'est pas une mince affaire dans un lieu comme celui-ci.

Nous nous sommes promenés autour des différents postes, entourés de parties de couverts en phase de gestation, d'assemblage, de polissage, de coloration, de nettoyage, d'empaquetage, de mise en livraison, imaginant, grâce aux explications précises et techniques de Séverine (mais tout à fait accessibles à un public peu connaisseur!), une sorte de valse mêlant savoir-faire de l'homme et aide de machines, visualisant toutes ces petites mains au service de la naissance d'un joli set de couverts colorés, d'un couteau de cuisinier à la lame affûtée...

La visite était intéressante aussi car elle mettait en évidence le dynamisme de l'entreprise, en termes de recherches autour des couverts, des formes, des matières, des coloris possibles, mais aussi au niveau de la démarche d'un respect fort de l'environnement et de l'ancrage dans son territoire.

Un respect de l'environnement qui concerne les matériaux utilisés (bois certifiés, matières recyclées comme c'est le cas du joli couteau que vous pouvez voir sur les premières photos de ma salade de fin d'été en devenir : il est composé de déchets de plastique recyclé collectés en France, réalisé sans aucun produit chimique et lui-même à nouveau recyclable), mais aussi toute la chaîne de production avec une réflexion pour réutiliser au maximum les déchets éventuels, la chaleur résiduelle des machines.

Un ancrage local pour privilégier des savoir-faire historiques, autour de la fabrication des couverts, mais aussi pour les machines utilisées et de nombreux matériaux.

J'ai vraiment eu l'impression que l'humain était très important dans cette entreprise, que la construction d'une relation professionnelle de qualité était nécessaire pour la famille Dubost, même si Séverine a souligné que ce n'était pas toujours facile.

Je pense que je suis toujours sensible à cette forme de respect de l'humain, aux valeurs qui se transmettent dans les familles de génération en génération, aux produits qui sont fabriqués dans une démarche de qualité et avec une attention forte portée à l'environnement.

Pas vraiment de recette pour cette salade toute simple à doser en fonction de l'appétit des convives et à twister avec ce que vous avez chez vous ! 

En base, du potimarron coupé en morceaux (on peut garder la peau s'il est bio) rôti au four à 200° pendant environ 30 minutes (à adapter en fonction de la taille des morceaux !) ou sauté à la poêle avec un peu d'huile d'olive, quelques gousses d'ail grossièrement hachées, un peu de sel, de poivre, d'herbes de Provence, de curcuma et de piment d'Espelette ; quelques belles tomates anciennes, un peu de basilic, quelques graines de courge, un généreux filet d'huile d'olive, une touche de vinaigre balsamique et nous voilà avec une salade colorée et pleine de saveurs !

De petits morceaux de concombre, des tomates séchées lorsque la saison des fraîches est terminée, un peu de feta ou de chèvre émietté, quelques olives, d'autres graines seront aussi les bienvenues !

On peut aussi ajouter quelques croûtons de pain au levain, quelques pâtes ou une autre céréale de votre choix pour une version un peu plus roborative !

+ quelques photos de notre visite...elles ont été faites un peu rapidement, je maîtrise mieux la photo culinaire que la photo "reportage au coeur d'une fabrique de couteaux", quoique le sujet soit très intéressant aussi et que j'aurais bien passé plus de temps à photographier quelques détails, en gérant mieux la lumière (mon téléphone ne daigne plus faire de photos en ce moment et le mode manuel de mon fidèle appareil demande un peu de manipulation que je gère et peux me permettre quand je suis au dessus d'une tarte aux myrtilles, un peu moins dans l'action de cette chouette visite !), bref, ce ne sont pas les visuels du siècle, mais ils peuvent vous donner une impression d'ensemble.